Syndrome de la bonne élève : Julie Vander Meulen vous donne les clés pour vous en libérer

19 Août 2024

Aujourd’hui, on va parler du syndrome de la bonne élève. Les personnes principalement touchées par ce good girl syndrome sont les femmes, qu’elles soient entrepreneures ou salariées. L’autojugement, la peur de déplaire, la recherche de validation, le besoin de surperformance et l’anxiété de ne pas être à la hauteur font alors partie de leur quotidien. Et si l’envie d’excellence peut être positive, la recherche de perfection à tout prix ne l’est pas. D’autant plus quand on souhaite atteindre un idéal irréaliste de femme parfaite à qui tout doit réussir dans la vie personnelle et professionnelle

Vous allez donc tout savoir sur le good girl syndrome : définition, symptômes et conseils pour vaincre ce syndrome de la bonne élève. C’est Julie Vander Meulen, coach mindset, qui va tout vous expliquer. Et pour cause, cette spécialiste aide les femmes à se libérer des attentes sociétales et à reprendre le contrôle de leur vie. Allez, c’est parti !     

QU’EST-CE QUE LE SYNDROME DE LA BONNE ÉLÈVE ? 

Le syndrome de la bonne élève est une sorte de recherche de perfection pour satisfaire les attentes des autres, souvent au détriment de son propre bien-être.     

Les personnes qui souffrent du syndrome de la bonne élève sont majoritairement des femmes. La principale raison est qu’il existe, dès l’enfance, une sorte de pression sociale qui pèse sur les petites filles et qui les encourage fortement à réussir à l’école, à être sages, etc. 

C’est pourquoi, à l’âge adulte, beaucoup de femmes développent inconsciemment une série de croyances qui les poussent à essayer de devenir LA femme idéale (ce qui est évidemment illusoire). Ces femmes laissent alors de côté leurs propres valeurs et leurs désirs pour répondre aux attentes de la société et de ceux qui les entourent.    

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DU SYNDROME DE LA BONNE ÉLÈVE ?

Voici une liste de symptômes, non exhaustifs, associés au syndrome de la bonne élève : 

  • Un besoin de surperformance → Être ambitieuse, avoir envie de réussir et de se dépasser peut être très bénéfique. Cependant, la femme atteinte du syndrome de la bonne élève souhaite être brillante et recherche en même temps la validation permanente de ceux qui l’entourent. Cette femme veut sans cesse être la plus gentille, la meilleure des mamans, la plus performante au travail, etc.    
  • Un décalage entre l’image perçue et son ressenti intérieur → Bien que la femme qui souffre du syndrome de la bonne élève passe souvent pour la femme parfaite, elle ne se sent jamais à la hauteur. Elle a en permanence un regard très critique envers elle-même. 
  • Une déconnexion totale de ses propres besoins → Le syndrome de la bonne élève fait que la femme n’écoute pas ses propres ressentis ni ses désirs et peut même penser qu’elle n’en a pas.  
  • Une difficulté à exprimer ses besoins → Un des symptômes du good girl syndrome est que la femme n’arrive ni à prendre conscience de ses besoins et de ses ressentis ni à les formuler aux autres. Ex. Julie se rend à un séminaire de 10 jours consécutifs et se rend compte qu’elle est fatiguée uniquement lorsqu’une amie lui dit à son retour « ça doit être épuisant de participer à ce type d’événement ». 
  • Une difficulté à recevoir → La femme qui souffre du syndrome de la bonne élève donne, mais n’arrive pas à accepter de recevoir. Cela est lié à cette fausse image qui perdure dans la société, qu’une femme parfaite doit être généreuse, prendre soin des autres et donner sans rien attendre en retour.
  • Une relation à l’argent compliquée → Souvent le good girl syndrome empêche la femme de se valoriser elle-même, car elle recherche toujours une validation extérieure. Elle peut ainsi avoir tendance à ne pas s’autoriser à gagner de l’argent et peut dire des phrases comme « pour moi, gagner de l’argent n’est pas très important ». Ce type d’entrepreneure peut donc avoir un business qui se développe, mais ne pas se rémunérer correctement ou ne pas oser augmenter le prix de ses offres
  • Une peur d’être vulnérable et de perdre le contrôle → Cette peur d’être vulnérable peut empêcher la femme de demander de l’aide lorsqu’elle en a besoin.  
  • Une crainte du jugement des autres → L’auto-jugement qu’entraîne le syndrome de la bonne élève pousse la femme à être parfaite et à refuser ses failles par peur du regard des autres.    

QUEL TYPE DE FEMME SOUFFRE DU GOOD GIRL SYNDROME ? 

Voici maintenant une liste, non exhaustive, du type de femmes qui peuvent souffrir du syndrome de la bonne élève : 

  • Les entrepreneures qui n’ont pas encore fait décoller leur business → Les femmes qui ont lancé leur activité il y a un, deux, trois ou quatre ans et qui ne connaissent pas encore une grande réussite peuvent souffrir du syndrome de la bonne élève. Ce type de femmes se remet sans cesse en question et parfois même autosabote sa réussite. 
  • Les entrepreneures qui ont déjà bien développé leur entreprise → Ces femmes gagnent beaucoup d’argent avec leur business, mais leur syndrome de la bonne élève fait qu’elles n’osent pas se verser un salaire digne de ce nom.
  • Les salariées qui exercent à un poste de CEO ou de manager qui ne leur correspond pas → Certaines femmes qui exercent à de très hauts postes à responsabilité sont victimes du syndrome de la bonne élève. Elles se sentent malheureuses dans leur travail, leur carrière ne correspond pas à leurs propres désirs, mais elles acceptent cela pour coller à l’image de la femme parfaite.  
  • Les salariées épanouies au travail, mais qui souhaite passer au niveau supérieur → Certaines femmes aimeraient changer de mindset et de comportement pour évoluer et atteindre des postes à plus hautes responsabilités, mais ne le font pas par peur de ne pas être à la hauteur.    

9 CONSEILS POUR VAINCRE LE SYNDROME DE LA BONNE ÉLÈVE  

1. Soyez tolérante envers vous-même et arrêtez de vous juger

Pour vaincre le syndrome de la bonne élève, arrêtez de vous juger en permanence, car vous êtes pleine de qualités. 

De plus, soyez consciente que nous avons toutes des failles et des imperfections, même si peu d’entre nous en parlent ouvertement. Et c’est totalement ok ❤️. 

2. Trouvez votre propre définition de la femme idéale 

Prenez le temps de créer votre propre définition de la femme idéale. Trouvez qui vous avez envie d’être au plus profond de vous, sans vous soucier du regard des autres, sans vous laisser dicter votre caractère, vos valeurs et vos désirs par l’extérieur.

Vous verrez qu’au fur et à mesure du temps, vous réussirez ainsi à être plus bienveillante envers vous-même. 

3. Soyez consciente que tout dans la vie s’apprend !  

Arrêtez de vous dire que vous êtes nulle, car vous n’êtes pas douée dans tel domaine ou que vous ne connaissez pas tel sujet. Alors oui, vous n’avez peut-être pas encore les connaissances ou les compétences nécessaires, mais tout dans la vie s’apprend. 

Par exemple, beaucoup d’entrepreneures ont peur de développer leur business et de devoir gérer la partie financière liée à leur activité. Elles se font toute une montagne de cette gestion de l’argent. Pourtant, inutile d’avoir un doctorat en mathématiques pour gérer une entreprise. Il vous suffit soit de vous former, soit de vous entourer de professionnels compétents en la matière. Ce n’est pas plus compliqué que ça 😉.   

4. Partez d’une intention qui n’est pas liée à votre égo

Pour vous aider à surmonter le syndrome de la bonne élève, vous pouvez vous servir d’un outil de coaching développé par Tony Robbins appelé « les six besoins humains ». 

Un de ces besoins se nomme le « growth », c’est-à-dire l’envie de grandir, d’évoluer, d’apprendre, d’être curieux, etc. Et pour remplir ce besoin, vous devez vous demander quelle est votre intention dans tout ce que vous faites au quotidien. 

Par exemple, Julie s’est demandé pourquoi elle allait intervenir dans mon podcast J’peux pas j’ai business. Si elle l’a fait, c’est pour aider les femmes à vaincre le syndrome de la bonne élève. Ce n’est pas pour dire qu’elle a participé à 5 podcasts dans la même journée, en mode wonder woman. Son intention était donc décorrélée de son égo. 

Alors, de votre côté, essayez également d’avoir des intentions qui ne sont pas liées à votre égo. C’est le meilleur moyen de vous libérer du good girl syndrome.  

5. Évitez de rechercher la surperformance à tout prix  

Définissez votre propre vision du succès sans chercher à performer à tout prix. Et apprenez à optimiser vos performances sans vous épuiser. Pour vous aider, essayez d’appliquer la technique des investisseurs : une décision doit avoir un point négatif pour cinq points positifs.

Vous pouvez également vous demander, par exemple, si vous avez réellement besoin de réaliser ces 25 actions que vous vous imposez pour atteindre votre objectif. Il existe certainement un moyen plus simple et moins énergivore de le faire 😉.   

6. Servez-vous de la respiration pour apaiser votre anxiété liée au syndrome de la bonne élève 

Dans les moments où le syndrome de la bonne élève vous amène à vous autojuger durement, vous pouvez sentir monter un état anxieux. Et pour faire redescendre cette anxiété, la respiration est la clé !

Prenez un temps pour vous et inspirez puis expirez lentement durant quelques secondes. Vous allez alors pouvoir prendre du recul sur la situation et vous rendre compte que la montagne que vous pensez devoir traverser est en réalité une petite colline ☺️.  

7. Inspirez-vous d’autres femmes en trouvant des rôles modèles 

Identifiez une ou des femmes que vous admirez tout particulièrement. Ça peut être une personnalité publique, mais aussi votre mère, une amie, etc. Une fois que vous avez trouvé un rôle modèle, posez-vous les questions suivantes : 

  • Quelle est l’identité de cette femme, qu’est-ce qui la définit ? 
  • Quels sont les succès, les valeurs ou les attitudes que vous admirez chez cette femme et qui vous inspirent ? 
  • Quand vous regardez cette femme, que ressentez-vous ? 

Trouver un rôle modèle va vous permettre, dans vos moments de doute, de vaincre le syndrome de la bonne élève et de tendre vers cet idéal que vous admirez (et non pas de correspondre aux clichés que la société véhicule sur ce que devrait être LA femme parfaite). 

Par exemple, si votre rôle modèle gagne bien sa vie, cela peut vous inciter à enfin augmenter vos tarifs sans culpabiliser.

8. Posez-vous les bonnes questions   

Tony Robbins (oui, encore lui 😅), explique souvent qu’il est important de se poser les bonnes questions. Et dans le cas du syndrome de la bonne élève, vous devez réussir à renverser vos questions. Au lieu de vous dire en permanence « si je n’ai pas réussi, c’est que je suis nulle », demandez-vous plutôt :

  • Qu’est-ce que vous avez pu apprendre de cette expérience ?
  • Qu’avez-vous réussi à réaliser, même si vous n’avez pas totalement atteint votre objectif ?  

9. Utilisez le « et si c’était facile ? » 

Le syndrome de la bonne élève vous pousse à essayer sans cesse de surperformer ou à correspondre à LA femme idéale, ce qui vous empêche de vous autoriser à enlever du superflu dans votre vie. 

Pour vaincre ça, lorsque vous êtes face à une tâche qui vous paraît très difficile à réaliser, imaginez un monde où les choses seraient simples. Appliquez la formule « et si c’était facile ? ». Vous verrez que bien souvent, par exemple, votre to do list à rallonge qui vous paraissait impossible à réaliser est en fait en majorité rempli de tâches non prioritaires, voire inutiles. Comprenez que la simplicité est cruciale dans la vie, d’un point de vue personnel et professionnel. 

Voici un autre exemple : très souvent, les femmes pensent qu’elles doivent avoir une stratégie de vente hyper complexe pour réussir ou cherchent désespérément les secrets des entrepreneures à succès. Alors, qu’en général, ce sont les actions les plus simples qui produisent les meilleurs résultats 🤩.  

RETROUVEZ JULIE VANDER MEULEN


Vous l’avez vu, le syndrome de la bonne élève est très répandu chez les entrepreneures, et se retrouve aussi chez les salariées. Être une femme pleine d’ambition, c’est avoir envie de se dépasser et souvent de prouver sa valeur au monde qui nous entoure. La comparaison, l’autojugement, la recherche d’approbation, la peur de déplaire, etc., font alors leur apparition dans le quotidien. Mais vous pouvez vaincre ce syndrome de la bonne élève en appliquant quelques techniques simples et efficaces : arrêtez de vous juger, trouvez votre propre définition du succès, ne cherchez pas à performer à tout prix, trouvez des rôles modèles, etc. Et si vous voulez en apprendre plus sur vous pour réussir à développer un business sur mesure, passez gratuitement le test « quel type d’entrepreneure êtes-vous ? ».         

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